création collective entre Nantes et Casablanca
2015 - 2016
à Nantes et à Casablanca
Orchestration
Louise Hochet
Avec la complicité de Danielle Pailler
alors vice-présidente en charge de la culture au sein de l’Université de Nantes Chercheure-acteur, docteur en sciences humaines et sociales
Objets brodés par
Aline, Amina, Augustin, Catarina, Corinne, Danielle, Diana, Fatiha, Fatima, Habiba, Jeanne, Julie, Juliette, Klervia, Laïla, Latifa, Léa, Louise, Lucie, Majid, Mauricette, Morgan, Nadia, Naïma, Omayma, Saïd, Séverine, Siham, Yamna, Yohanna et Zahra.
Produit par
la Direction culture de l’Université de Nantes (France)
en collaboration avec l'Atelier de l’Observatoire et Dar Islie (Casablanca, Maroc), et avec le soutien de l’Institut Français de Fès.
à Nantes et à Casablanca
Orchestration
Louise Hochet
Avec la complicité de Danielle Pailler
alors vice-présidente en charge de la culture au sein de l’Université de Nantes Chercheure-acteur, docteur en sciences humaines et sociales
Objets brodés par
Aline, Amina, Augustin, Catarina, Corinne, Danielle, Diana, Fatiha, Fatima, Habiba, Jeanne, Julie, Juliette, Klervia, Laïla, Latifa, Léa, Louise, Lucie, Majid, Mauricette, Morgan, Nadia, Naïma, Omayma, Saïd, Séverine, Siham, Yamna, Yohanna et Zahra.
Produit par
la Direction culture de l’Université de Nantes (France)
en collaboration avec l'Atelier de l’Observatoire et Dar Islie (Casablanca, Maroc), et avec le soutien de l’Institut Français de Fès.
Pendant une année scolaire, Louise a rencontré des étudiant.e.s, enseignant.e.s et personnels de l'Université de Nantes, brodeurs et non brodeurs.
Ensemble, ils ont entamé des broderies sur objets du quotidien.
Au printemps, elle a emmené les objets à Casablanca au Maroc. Les brodeur.se.s et non brodeur.se.s marocain.e.s ont prolongé les broderies amorcées.
Ouvrages à quatre mains et deux pays, comme dans un cadavre exquis.
Les objets se sont transformé petit à petit en grigris, riches des histoires, symboles, initiales laissés par chacun.
“Quel sens est donné à ce geste si intime et dans le même temps, partagé ? Qu’est-ce qui se joue dans le lien à soi, à son identité de fille, de femme, de femme mariée, de mère, de sœur, d’amie ? Qu’est-ce qui se joue dans le lien à l’autre, qui peut être brodé pour la première fois ? Qu’est-ce qui s’interroge – explicitement ou non – dans le lien au temps, à la transmission, à la mémoire familiale, à la structuration sociale ? Quel est le sens des micro-solidarités qui naissent alors dans le cercle des brodeuses ? Qu’est-ce qui fonde cette nostalgie exprimée « avant nous passions toutes nos soirées ainsi » ? Le sentiment de fierté exprimé par les brodeuses serait-il un facteur de confiance réinvesti dans d’autres espaces sociaux alors que la légitimité sociale de la femme reste encore questionnée dans cette société ?” Danielle Pailler
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
La collection d'objets-grigris a été exposée en juin 2016 à l'Université de Nantes.
Cliquez ici pour voir le catalogue de l’exposition “De l’objet au grigri”.
Ensemble, ils ont entamé des broderies sur objets du quotidien.
Au printemps, elle a emmené les objets à Casablanca au Maroc. Les brodeur.se.s et non brodeur.se.s marocain.e.s ont prolongé les broderies amorcées.
Ouvrages à quatre mains et deux pays, comme dans un cadavre exquis.
Les objets se sont transformé petit à petit en grigris, riches des histoires, symboles, initiales laissés par chacun.
“Quel sens est donné à ce geste si intime et dans le même temps, partagé ? Qu’est-ce qui se joue dans le lien à soi, à son identité de fille, de femme, de femme mariée, de mère, de sœur, d’amie ? Qu’est-ce qui se joue dans le lien à l’autre, qui peut être brodé pour la première fois ? Qu’est-ce qui s’interroge – explicitement ou non – dans le lien au temps, à la transmission, à la mémoire familiale, à la structuration sociale ? Quel est le sens des micro-solidarités qui naissent alors dans le cercle des brodeuses ? Qu’est-ce qui fonde cette nostalgie exprimée « avant nous passions toutes nos soirées ainsi » ? Le sentiment de fierté exprimé par les brodeuses serait-il un facteur de confiance réinvesti dans d’autres espaces sociaux alors que la légitimité sociale de la femme reste encore questionnée dans cette société ?” Danielle Pailler
La collection d'objets-grigris a été exposée en juin 2016 à l'Université de Nantes.
Cliquez ici pour voir le catalogue de l’exposition “De l’objet au grigri”.
BRUMES
Nous sommes Louise Hochet et Mathilde Monjanel, nous sommes plasticienne textile et comédienne réalisatrice sonore. Nous écrivons depuis plusieurs années, toutes les deux et avec d’autres,des créations pour et avec les lieux, des spectacles documentaires, poétiques et politiques, où la rencontre, la convivialité, l’horizontalité, la transmission, la circulation des mémoires, résonnent tout ensemble. Avec la Cie Brumes, nous cherchons des formes poreuses, connectées aux gens et à l’instant, enracinées dans le présent d’un lieu et de celles et ceux qui le traversent, en sont traversés.
à propos
calendrier
Nous sommes Louise Hochet et Mathilde Monjanel, nous sommes plasticienne textile et comédienne réalisatrice sonore. Nous écrivons depuis plusieurs années, toutes les deux et avec d’autres,des créations pour et avec les lieux, des spectacles documentaires, poétiques et politiques, où la rencontre, la convivialité, l’horizontalité, la transmission, la circulation des mémoires, résonnent tout ensemble. Avec la Cie Brumes, nous cherchons des formes poreuses, connectées aux gens et à l’instant, enracinées dans le présent d’un lieu et de celles et ceux qui le traversent, en sont traversés.
à propos
calendrier
︎︎︎ VIVANTES
︎︎︎ EN DÉCOUDRE
︎ CAFÉ POÏPOÏ
ARCHIVES
︎ TRIBU
︎︎︎ PAPIER BALEINE
︎︎︎ FRICTIONS
︎︎︎ DE L’OBJET AU GRIGRI
︎ SIFFLER DANS LA NUIT
︎ RADIO CINÉ CLUB
︎︎︎ ART VIVANT ART UTILE
CONTACT
B R U M E S
11 rue des Olivettes - 44000 NANTES ︎ brumes@protonmail.com