création in situ 2021-2022 - à l’Université de Nantes, sur l’étoffe des relations humaines, pour une écologie des habiletés
crédit photo : Christian Chauvet - Université de Nantes
Direction artistique
Louise Hochet et
Mathilde Monjanel
Installation plastique Louise Hochet
Création sonore
Mathilde Monjanel
Electro-accousticienne
Aude Rabillon
Tisserande
Marie Linder
Autrice
Béatrice Bienville
Typographe
Gaby Bazin
Constructeur
Timothée Raison
Étudiante aux Beaux Arts
Gabrielle Lacoste
Créatrice lumière
Chloélie Cholot-Louis
Administratrice
Clémence Chaumon
brumes.admin@protonmail.com
sur une invitation de Nantes Université - Direction culture et initiative
Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire, du CROUS dans le cadre de la Contribution de vie étudiante et de campus et de NExT.
En collaboration avec la Halle 6 - Ouest, la Faculté de Sciences et Techniques, la Faculté de Pharmacie, l'Ecole des Beaux-Arts de Nantes, et l'ENSA Nantes.
« En tant qu’étude de la vie des lignes, l’écologie passe par une revalorisation des gestes par lesquels nous tramons la continuité de notre existence individualisée dans le tissu des pratiques collectives.
Ces gestes sont autant à inventer
qu’à retrouver. »
Pour une écologie des lignes et des tissages,
Yves Citton et Saskia Walentowitz, “Revue des Livres”, n° 4, 2012.
Parce que les portes sont restées closes,
parce que tout est suspendu,
parce que le monde se déplace, est déplacé,
parce que nous sommes comme pris dans un gigantesque glissement de terrain,
parce qu’il va falloir ré-inventer, s’adapter, re-paramétrer,
parce qu’il faut nous re-trouver,
nous proposons de questionner
de quoi est fait le tissu de nos relations ?
De quelles étoffes sont fait nos rêves, nos désirs, nos projections, nos doutes, nos peurs, nos constructions sociales, nos identités, hommes, femmes, non binaires…?
Qu’est ce qui s’est tramé jusqu’ici ?
Qu’est ce qui se trame ?
Qu’est ce qui pourrait se tramer autrement ?
Septembre 2021, la porte s’ouvre.
Nous installons un métier à tisser dans des halls de l’Université,
là nous tissons ensemble en même temps que nous questionnons ce qui nous lie et nous délie, pour EN DÉCOUDRE avec ce qui nous colle à la peau.
Quatre ateliers d’écriture et trois semaines de tissage à l’Université de Nantes, deux semaines de créations d’une performance à la Libre Usine (Nantes), deux représentations au TU-Nantes, une exposition à la Halle 6 le long du parcours école du Voyage à Nantes.
avec les voix de
Mélodie Faury, chargée de mission sciences-société / science ouverte
Marc Jahjah, maitre de conférence en science de l’information de la communication
Vincent Lostanlen, chargé de recherche en écoute artificielle au LS2N - CNRS
Gaël Grimandi, doyen de la faculté de pharmacie
Gabrielle Lacoste, étudiante à l’école des Beaux Arts
Marie Linder, tisserande
Claudine Paque, enseignante en communication et métiers du livre
Bibiche, agent d’entretien
Olivier Sellal, pharmacien
Et les nombreux étudiant.es tisserand.es d’un moment
et l’étoffe tissée
par plus de 600 mains, celles des étudiant.es, chercheur.ses, membres du personnel de la Halle 6 - Ouest, de la Faculté des Sciences et Techniques et de la Faculté de Pharmacie de Nantes Universités.
crédit photo : Christian Chauvet - Université de Nantes